Le professorat peut-il encore être un métier merveilleux ?
Ce n’est pas un scoop, la crise que l'école traverse s'inscrit dans la durée. L’identité professionnelle des enseignants est attaquée de toutes parts, leur quotidien est de plus en plus contraint et pavé de mesures arbitraires, leurs initiatives entravées. Comment s’étonner, quand les attaques pleuvent, quand la crainte des lendemains obscurcit l’horizon professionnel, que des collègues désespèrent et renoncent à trouver du plaisir dans l’exercice de leur métier. Trop de collègues en poste nous font part de leurs désillusions, trop de candidats potentiels au professorat tournent aujourd’hui le dos à l’école. Et pourtant…
Pourtant, d’autres collègues, parmi les plus expérimentés mais aussi chez les plus jeunes, s’enthousiasment encore pour leur métier. Ils continuent d’évoquer leurs satisfactions professionnelles et les moments de joie partagés avec leurs élèves. Pour eux enseigner est un métier merveilleux.
L’idée d’une école triste, d’enseignant.e.s et d’élèves défaitistes, en colère ou sans joie n’est pas acceptable. Depuis sa création, la raison d'être de notre association Désirs d'école est d'entretenir l'enthousiasme, la créativité des enseignants, et de soutenir les initiatives fondées sur le respect de l'autre, du vivant, et sur la solidarité.
Pouvons-nous, localement, préserver le plaisir d’enseigner de nos adhérents ? Comment vous soutenir ? La première proposition qui nous vient à l’esprit est bien sûr toujours la même : vous offrir une occasion de sortir de l’isolement. Ensemble on est plus fort, ça au moins c’est une certitude, c’est notre socle commun ! Alors, ne pourrait-on pas relever ensemble le défi de préserver la joie de transmettre, la joie d’apprendre ? Que faudrait-il pour que l’on soit plus nombreux à clamer « Enseigner ? C’est un métier merveilleux ! »
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